Le droit de protester : Le président américain Joe Biden cherche comment rétablir le service Internet à Cuba après que le gouvernement de ce pays ait fermé la plupart des services suite à des protestations à la mi-juillet, rapporte l’Associated Press. Le gouvernement cubain accuse les groupes anticastristes américains d’utiliser les réseaux sociaux, en particulier Twitter, pour faire campagne contre lui. Il affirme que Twitter n’a rien fait pour mettre fin à ces efforts. Comme nous l’avons évoqué la semaine dernière, plusieurs options pour rétablir l’accès à Internet sont sur la table, notamment les ballons Wi-Fi de Google qui ont été retirés du service.
Les nombreuses variantes des réseaux communautaires : Le Benton Institute for Broadband and Society a publié un article présentant six réseaux communautaires à haut débit aux États-Unis. Les réseaux communautaires à haut débit se déclinent en plusieurs modèles, certains étant déployés par des fournisseurs de services publics appartenant à la ville, d’autres créant des services d’accès libre sur le dernier kilomètre. Par ailleurs, parmi les autres nouvelles sur le déploiement du haut débit, Fox13new.com note que Google Fiber prévoit d’étendre sa présence au-delà de Salt Lake City à sept autres villes du nord de l’Utah.
Non aux logiciels espions : Suite à un autre événement de la semaine dernière, le fournisseur israélien de logiciels de piratage téléphonique NSO Group a temporairement interdit à ses clients gouvernementaux d’utiliser son logiciel de surveillance Pegasus, après que des informations aient révélé que ledit logiciel était utilisé pour espionner des militants des droits de l’homme, des journalistes et d’autres cibles douteuses, rapporte NPR. Des responsables israéliens se sont également rendus dans les bureaux de NSO « afin d’évaluer les allégations formulées à l’égard de la société », a déclaré le ministère de la Défense du pays.
Pas de cryptage ? Les autorités ukrainiennes ont saisi les serveurs du réseau privé virtuel du fournisseur canadien d’outils de protection de la vie privée Windscribe, or le service VPN n’était pas si privé que cela, rapporte Ars Technica. Windscribe n’avait pas crypté ses serveurs. Deux serveurs hébergés en Ukraine ont été saisis dans le cadre d’une enquête sur une activité présumée datant d’un an. Les serveurs étaient configurés pour utiliser un paramètre qui a été jugé non sûr en 2018. Oups.