Conséquences inattendues : La nouvelle législation du Sénat américain visant à réprimer l’exploitation des enfants en ligne pourrait conduire à limiter le cryptage, selon de nombreux critiques. La loi EARN IT donnerait à l’avocat général William Barr l’autorité de créer de nouvelles règles pour protéger les enfants, incluant potentiellement le cryptage par des moyens détournés, comme l’a demandé M. Barr, selon Wired.com. Le projet de loi a posé de nouvelles conditions à la section 230 de la loi sur la décence des communications, qui protège depuis des années les sites web contre les poursuites judiciaires visant les contenus et les commentaires générés par les utilisateurs.
Mesures volontaires : Entre-temps, Google, Facebook, Microsoft, Twitter, Snap et Roblox ont convenu d’adopter 11 principes volontaires pour prévenir l’exploitation sexuelle des enfants en ligne, note CNet, bien que certains critiques aient également suggéré que ces règles constituaient la première étape vers l’affaiblissement du cryptage.
Pas si vite : Par ailleurs, l’émetteur de certificats de sécurité Let’s Encrypt a retardé un plan visant à révoquer plus d’un million de certificats en raison d’un bogue récemment découvert dans son code CAA (Certification Authority Authorization), rapporte Ars Technica. Mais en raison d’une confusion sur une très courte période de renouvellement des certificats par les sites web, Let’s Encrypt leur a laissé plus de temps.
Certificats malveillants : Entre-temps, des pirates informatiques ont trouvé un moyen de déguiser les logiciels malveillants en mises à jour de certificats de sécurité, selon Dark Reading. Le fournisseur de sécurité Kaspersky a observé que les visiteurs de certains sites Web étaient accueillis par un avertissement indiquant que le certificat de sécurité du site avait expiré. Lorsque les utilisateurs téléchargent la mise à jour recommandée, ils se retrouvent en fait avec des logiciels malveillants.
Le respect de votre vie privée est important : Le Technology Policy Institute, un groupe de réflexion, a tenté de chiffrer l’importance de la vie privée en ligne. Selon Privacy News Online, l’utilisateur moyen de Facebook accepterait d’être payé 3,50 dollars par mois pour que ses coordonnées soient partagées sur le site de réseautage social. En d’autres termes, les gens n’accordent pas beaucoup d’importance à leur vie privée. Selon l’étude, les gens accepteraient également de recevoir 8,44 dollars par mois pour partager leur solde bancaire et seulement 1,82 dollar par mois pour partager des données de localisation de leur appareil.
Il nous appartient à tous deprendre des mesures pour protéger le cryptage, protéger nos données et nous protéger les uns les autres.