Casse-tête légal: Le ministère américain de la Justice a proposé de mettre fin à une disposition vieille de 24 ans qui protège les sites Web et les réseaux sociaux contre des poursuites judiciaires en cas de commentaires et autres contenus publiés par les utilisateurs,rapporte le Washington Post. Alors que des républicains se sont plaints que certains réseaux sociaux aient prétendument étouffé les voix des conservateurs, la proposition obligerait en fait les sites à faire preuve d’une forte modération afin d’éviter les poursuites judiciaires. La proposition du ministère de la Justice mettrait également fin aux mesures de protection juridique des entreprises technologiques qui interdisent aux forces de l’ordre l’accès aux communications cryptées.
Taxation numérique : L’Union européenne envisage une taxe sur les produits numériques, mais elle pourrait être obligée de le faire sans l’accord du gouvernement américain, rapporte Al Jazeera. Le gouvernement américain a annoncé qu’il se retirait des négociations avec les pays européens concernant les nouvelles règles fiscales internationales sur les biens numériques. Près de 140 pays ont participé auxdites négociations.
Internet dans l’espace : SpaceX ouvre son service Internet Starlink en orbite basse aux bêta-testeurs, indique ZDNet. SpaceX compte désormais 540 satellites déployés, ce qui permet une couverture « mineure ». La société prévoit de lancer à terme pas moins de 30 000 satellites Starlink.
Le club des cybercafés : Les opérateurs de ces établissements en Thaïlande font pression sur le gouvernement pour être autorisés à rouvrir après trois mois de fermeture en raison de la pandémie de COVID-19, explique Xinhuanet. Les restrictions actuellement en vigueur empêchent les clients d’étudier, de vendre des produits en ligne et de contacter des amis et des parents, selon les opérateurs.
N’en parlez pas : le gouvernement russe a fait la chasse à ce qu’il appelle des infox concernant le COVID-19 au cours des derniers mois, rapporte l’Irish Times. La Russie « a souhaité garder sous contrôle les informations sur la pandémie ». Le groupe de travail gouvernemental sur les coronavirus dispose d’une division spéciale « infox », et le comité d’enquête, un organisme d’application de la loi, suit de près les informations relatives aux coronavirus sur les applications de messagerie.
Votre navigateur, un véritable espion : Selon Reuters, les extensions du navigateur Chrome de Google implantent des logiciels espions sur les ordinateurs des utilisateurs. Les extensions espionnes ont été téléchargées 32 millions de fois avant que Google ne supprime plus de 70 des modules complémentaires malveillants de la boutique en ligne Chrome, après avoir été alerté par des chercheurs.
Lire « Rendre les intermédiaires responsables des contenus cryptés compromet la confiance et la sécurité« .