Sous clé: Plusieurs chapitres de l’Internet Society à travers le monde ont écrit sur l’importance du cryptage ces dernières semaines. Le chapitre namibien a parlé de la façon dont le cryptage peut améliorer la protection de la vie privée et lutter contre le piratage informatique. « La cybercriminalité est un commerce mondial, souvent géré par des multinationales », a écrit le chapitre. Le chapitre de Hong Kong, quant à lui, a écrit que « le cryptage est important pour nous tous ». Les utilisateurs d’Internet doivent collaborer pour protéger le cryptage, a ajouté le chapitre. « Aucun parti ne peut à lui seul persuader les gouvernements d’arrêter de créer des lois ou des politiques qui nuisent au cryptage et à la sécurité numérique ».
La liberté pour tous : Le chapitre de Hong Kong a également appelé à la poursuite des libertés sur Internet dans la région, alors que le gouvernement chinois fait pression pour que de nouvelles lois sur la sécurité y soient adoptées. « Nous sommes convaincus que les libertés d’expression, de presse et de publication garanties par la loi fondamentale sont également applicables au secteur des médias sur Internet », a écrit le chapitre. « Les utilisateurs d’Internet ont la liberté et le droit d’obtenir, de partager des informations et d’exprimer leurs opinions, et sont protégés contre la censure, le blocage ou la criminalisation ».
Expansion de la communauté : Le chapitre népalais a récemment écrit sur les réseaux communautaires dans le pays, en mettant en avant le projet RUCCESS (Rural Communities Access to Information Society). Ce projet vise à fournir un accès à Internet et des programmes d’alphabétisation numérique dans les zones rurales. Le projet a connecté des centres d’apprentissage communautaires à une bande passante dédiée de 1 Mbps.
Taux d’échange : Le chapitre ougandais a récemment examiné l’état du point d’échange Internet de l’Ouganda, seul point d’échange Internet connu dans le pays. L’IXP est géré par un groupe à but non lucratif, mais le gouvernement a tenté à plusieurs reprises de reprendre son fonctionnement. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles le gouvernement souhaite prendre le contrôle, notamment la censure et la mainmise sur l’Internet, a écrit le chapitre.
Être un bon citoyen : Le chapitre de Madagascar a récemment mis en avant un programme de formation sur la citoyenneté numérique. « Le citoyen numérique est celui qui exerce ses devoirs civiques et s’engage à devenir le promoteur actif de sociétés plus pacifiques, tolérantes, inclusives, sûres et durables essentiellement grâce au numérique », a écrit le chapitre. Un bon citoyen a le devoir d’agir de manière éthique et de ne pas alimenter la haine et l’inégalité, a ajouté le chapitre. « Dans l’écosystème numérique de Madagascar où l’Internet se limite de plus en plus aux réseaux sociaux… de tels discours dangereux ont largement proliféré ces derniers mois, alimentés par la controverse (générée par la peur ?) dans le contexte d’une crise sanitaire ».
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