Une fracture importante : Tim Berners-Lee, inventeur du World Wide Web, affirme que la fracture numérique s’est accrue pendant la pandémie de COVID-19, rapporte la BBC. Dans sa lettre annuelle marquant l’anniversaire du Web, il a appelé les gouvernements à fournir un haut débit universel d’ici à 2030. Environ un tiers des jeunes n’ont pas accès à l’Internet et nombreux sont ceux qui ne disposent pas d’une connexion suffisamment bonne pour leur permettre de travailler ou d’apprendre à domicile.
Espions espionnés : Des pirates ont pénétré dans les données des caméras de surveillance recueillies par Verkada, une startup de la Silicon Valley, et ont eu accès aux flux en direct de 150 000 caméras de sécurité dans des hôpitaux, des entreprises, des services de police, des prisons et des écoles, rapporte Bloomberg. Des caméras de diffusion en direct à l’intérieur d’usines Tesla, de cliniques de santé pour femmes et d’hôpitaux psychiatriques ont également été piratées. Selon le Washington Post, l’intrusion a mis en évidence la portée de la surveillance. Un expert a déclaré que « notre désir d’obtenir un faux sentiment de sécurité est une menace pour notre propre sécurité. »
Des drones à la rescousse : Une entreprise du Wisconsin travaille sur un moyen d’utiliser des drones pour fournir un service cellulaire et un accès Internet fiables à une zone rurale de l’État, rapporte Wisconsin Public Radio. Environ 15 % des 1 340 élèves du district scolaire de Northland Pine n’ont pas accès à Internet à domicile.
Place aux pirates téléphoniques : Le gouvernement du Bangladesh a dépensé au moins 330 000 dollars pour acheter du matériel de piratage téléphonique fabriqué par une société israélienne, apparemment dans le but de décrypter les téléphones, rapporte Al Jazeera.
Le glas retentit pour la 2ᵉ fois : Le gouvernement pakistanais a interdit TikTok une nouvelle fois après avoir accusé l’application de vidéos courtes de « colporter des obscénités », selon The Verge. L’automne dernier, TikTok avait été interdit pour avoir hébergé des vidéos « immorales » et « indécentes », mais la société avait promis que les vidéos seraient modérées « conformément aux normes sociétales et aux lois du Pakistan ». Elle avait donc été autorisée à poursuivre ses activités dans le pays à l’époque.
La moitié du monde n’a pas accès à l’Internet. Les réseaux communautaires peuvent contribuer à combler le fossé de la connectivité.