Mauvaise information : le chirurgien général des États-Unis, principal porte-parole de la santé publique du pays, appelle les réseaux sociaux à lutter contre la désinformation sur le COVID-19 et la sécurité des vaccins, rapporte le New York Times. La désinformation sur la pandémie et les vaccins disponibles constitue « une menace urgente pour la santé publique », a déclaré le Dr Vivek Murthy. « Les entreprises de technologie moderne ont permis à la désinformation d’empoisonner notre environnement médiatique, sans avoir à rendre de comptes à leurs utilisateurs. »
S’attaquer à la désinformation : À peu près au même moment où M. Murthy reprochait aux entreprises de réseaux sociaux de ne pas faire assez pour éliminer les fausses informations sur les vaccins COVID, un rapport de Twitter indiquait que l’entreprise avait supprimé environ 3 800 informations erronées sur la pandémie en six mois, selon le Sydney Morning Herald. Le nombre de suppressions est modeste, mais Twitter a également déclaré qu’il accélérait ses efforts, avec l’aide d’outils automatisés, pour supprimer les fausses informations sur la maladie et les vaccins.
Avertissement aux grandes entreprises technologiques : L’ancien maire de Chongqing, l’immense municipalité chinoise, a averti les grandes entreprises technologiques que leur collecte de données personnelles, ainsi que leur capacité à tirer parti des faiblesses humaines, feront l’objet de réglementations importantes en Chine dans les années à venir, rapporte le South China Morning Post.. « Profiter des faiblesses de la nature humaine pour inciter à l’achat est en réalité peu scrupuleux, voire contraire à la loi », a déclaré Huang Qifan. « Les entreprises qui conçoivent leurs produits en ciblant les faiblesses humaines auront du mal à survivre sur le long terme. »
De lourdes amendes : L’agence antitrust française a infligé à Alphabet, la société mère de Google, une amende de 593 millions de dollars américains à la suite de plaintes pour droits d’auteur déposées par des éditeurs de presse de ce pays, indique Reuters. Les éditeurs de presse APIG, SEPM et AFP ont accusé Google de ne pas avoir mené de discussions de bonne foi pour trouver un terrain d’entente sur le paiement des contenus d’information en ligne.
Vendre le piratage : Microsoft et le groupe de défense des droits de l’homme Citizen Lab ont accusé le fournisseur israélien de technologies Candiru de vendre des outils permettant aux utilisateurs de pirater Windows, rapporte Reuters par le biais du Jerusalem Post. Selon Citizen Lab, les outils de surveillance de la société sont utilisés contre des personnes dans plusieurs pays, dont l’Iran, le Liban, l’Espagne et le Royaume-Uni.
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