Jeux de piratage : le National Institute of Standards and Technology des États-Unis a financé une organisation appelée U.S. Cyber Games qui rassemblera une équipe de jeunes participants à une compétition internationale de cybersécurité, rapporte le Washington Post. Calquée sur le modèle des jeux vidéo compétitifs, la compétition comprendra des jeux de type « King-of-the-Hill » dans lesquels une équipe cherche à pénétrer dans un réseau, tandis que l’autre équipe tente de le défendre.« Il y aura également des jeux de type « capture-the-flag », où les équipes doivent résoudre une série d’énigmes qui suivent les principes de base des programmes de cybersécurité, comme le décryptage d’un fichier crypté ou l’analyse du trafic réseau secret ».
Adieu réseau : LinkedIn a réduit ses services en Chine en raison « d’un environnement opérationnel nettement plus difficile et d’exigences de conformité plus importantes » dans le pays, rapporte le South China Morning Post. Le site de réseau social, propriété de Microsoft, proposera à la place une nouvelle application axée uniquement sur les publications de postes, ajoute le New York Times.
Code source illégal : Le gouverneur du Missouri, Mike Parson, a demandé que des poursuites pénales soient engagées à l’encontre d’un journaliste américain qui a consulté puis signalé les failles de sécurité du code source d’un site Web de l’État, indique le Missouri Independent. Le Washington Post, quant à lui, affirme que la consultation du code source est un acte plutôt banal et courant.
Nous vous surveillons : Un juge britannique a décidé qu’une sonnette vidéo Ring connectée à Internet violait la vie privée du voisin du propriétaire, indique l’Independent. « Des données personnelles peuvent être capturées auprès de personnes qui ne sont même pas conscientes de la présence de l’appareil, ou que celui-ci enregistre et traite des données audio et personnelles », a déclaré la juge Melissa Clarke. Mme Clarke était particulièrement préoccupée par les données audio que le dispositif enregistrait.
Non au favoritisme : Les sénateurs américains envisagent d’adopter une loi qui interdirait aux grandes plateformes en ligne de favoriser leurs propres produits et de désavantager leurs rivaux, rapporte CNBC. La proposition de loi du Sénat reflète un projet de loi de la Chambre des représentants qui a déjà été approuvé par une commission de la Chambre. « Le projet de loi aurait de profondes implications pour des entreprises comme Amazon, Apple et Google, qui gèrent toutes leurs propres marchés de produits ou d’informations. Ces entreprises ont été accusées de classer leurs propres produits plus haut que ceux de leurs rivaux dans le but de générer plus de profits pour elles-mêmes. »