L’Internet Society et la Commission de l’Union Africaine proposent des lignes directrices pour la Protection des Données Personnelles
Dakar, Sénégal – 9 mai 2018 – Aujourd’hui, à l’occasion du Sommet Africain de l’Internet se tenant à Dakar, au Sénégal, l’Internet Society et la Commission de l’Union Africaine ont dévoilé un ensemble de nouvelles lignes directries qui soulignent la façon dont la protection de la confidentialité et l’utilisation responsable des données personnelles sont des facteurs critiques pour l’établissement d’une meilleure confiance envers les services en ligne, et dans le développement de l’économie numérique en Afrique.
Les lignes directrices pour la Protection des Données Personnelles en Afrique proposées aujourd’hui et développées par l’Internet Society, une organisation internationale à but non lucratif, qui encourage le développement ouvert, l’évolution et l’utilisation d’Internet, et la Commission de l’Union Africaine afin de faciliter la mise en œuvre de l’Accord de l’UA sur la Sécurité en ligne et la Protection des données (connu sous le nom Accord de Malabo”), signé en 2014.
Ces lignes directrices recommandent un éventail d’actions à effectuer sur le plan régional, national, organisationnel et individuel par les gouvernements, législateurs, citoyens et autres intervenants. Parmi les recommandations à l’encontre des gouvernements figure l’incitation à respecter et protéger les droits des particuliers et la confidentialité en ligne et hors ligne.
« De récents événements qui ont marqué l’International, ont démontré que l’absence de protection appropriée des données personnelles peuvent avoir un impact important, non seulement sur les individus concernés, mais également sur la société en général, au point de mettre en danger les systèmes démocratiques » annonce Dawit Bekele, Directeur du Bureau régional d’Afrique de l’Internet Society.
« Ces lignes directrices exposent le rôle plus actif que les personnes peuvent jouer dans la protection de leurs propres données, ainsi que le rôle que d’autres intervenants, y compris les gouvernements et législateurs, doivent jouer pour garantir l’utilisation correcte des données. »
Les deux principes clés des lignes directrices incitent tous les états membres de l’UA à : reconnaître la confidentialité comme la base de la confiance dans l’environnement numérique, et l’importance d’une utilisation durable et responsable des données personnelles dans l’économie numérique.
En outre, elles comprennent des recommandations pour les citoyens qui se soucient de la protection de leurs données personnelles et confidentialité, y compris :
- Utiliser l’Internet et d’autres sources pour être averti des risques et avantages de l’économie numérique ou des activités en ligne. Cela comprend la prise de conscience des accords qu’ils passent lorsqu’ils s’inscrivent à des services « gratuits » ou utilisent des plateformes de réseaux sociaux qui peuvent utiliser leurs données.
- Comprendre, exercer leurs droits et prendre action si nécessaire. Il existe un rôle connexe pour les gouvernements, celui d’encourager les particuliers à se prendre en charge, en s’assurant que les citoyens sachent comment exercer leurs droits en fonction des lois axées sur la confidentialité et la protection des données personnelles.
- Développer leur capacité à protéger leurs intérêts en ligne. Les autorités de contrôle et les gouvernements doivent agir pour s’assurer que les prestataires de service et les fournisseurs de produits ont un modèle commercial bien défini, pour que les consommateurs puissent prendre des décisions bien fondées sur les implications des produits et services en rapport avec la confidentialité.
« L’Accord de Malabo est le premier pas vers un cadre législatif national pour la sécurité en ligne et la protection des données en Afrique. Ces lignes directrices proposées aujourd’hui offrent un chemin à suivre pour les états membres qui ont signé l’Accord, et inspireront d’autres pays à nous rejoindre » annonce Moctar Yedaly, Chef de la Division de la Société de l’Information, de la Commission de l’Union Africaine.
À propos de l’Internet Society
Fondée par des pionniers d’Internet, l’Internet Society (ISOC) est une organisation à but non lucratif qui se consacre au développement ouvert, à l’évolution et à l’utilisation d’Internet. Opérant à travers une communauté mondiale de bureaux et de membres, l’Internet Society collabore avec une grande diversité de groupes dans le but de promouvoir les technologies destinées à sécuriser Internet, et défend les politiques garantissant un accès universel. L’Internet Society est à la base de l’organisation de l’IETF (Internet Engineering Task Force, « Groupe de travail en ingénierie Internet »).
Contact media:
Allesandra deSantillana – Internet Society
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Sophia Nesri – African Union Commission
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