Comme acheter votre nourriture localement et réduire la quantité de vos vols, obtenir votre contenu numérique localement réduit également la pression sur le système. Il permet à Internet de fonctionner plus facilement.
Lorsque le trafic Internet local circule localement plutôt que de devoir passer par un point de transit international, le coût d’accès diminue.
Quelle est la vision?
En 2010, l’Internet Society s’est associée à la communauté Internet africaine pour définir une vision ambitieuse: que 80% du trafic Internet en Afrique devrait être échangé localement, et seulement 20% acheminé depuis l’extérieur du continent.
Atteindre cet objectif augmentera la qualité de l’accès à Internet et le rendra également moins cher. En retour, cela profitera aux économies africaines et facilitera l’accès des populations aux informations et aux services. En 2014, l’Union africaine a mit tout son poids derrière cette vision qui a permis d’accélérer l’interconnexion des réseaux africains.
Pourquoi c’est important
Compte tenu de la réalité de l’économie du foyer, un accès Internet fiable et abordable est plus important que jamais.
En Afrique, une trop grande partie de notre trafic Internet doit voyager trop loin. Cela peut se produire en raison d’un manque d’infrastructure. Ainsi, un e-mail à votre voisin pourrait devoir voyager à travers les pays ou les continents avant d’arriver.
C’est plus lent et coûte plus cher.
En gardant le trafic local dans le continent, l’accès à Internet est plus rapide, moins cher, meilleur et crée plus d’opportunités pour tout le monde.
Comment y parvenir
Les points d’échange Internet (IXP) sont l’un des principaux moyens d’acheminer le trafic localement plutôt qu’internationalement. Un IXP est une infrastructure technique essentielle où les réseaux se réunissent pour se connecter et échanger du trafic Internet.
Un rapport de 2020, Ancrer et établir l’écosystème Africain de l’Internet : Les leçons apprises au cours du développement des points d’échanges Internet du Kenya et du Nigéria, montre comment le Kenya et le Nigéria sont passés de 30% à 70% du trafic échangé localement en seulement huit ans en utilisant des IXP.
Le rapport est un plan directeur sur la manière dont d’autres pays africains peuvent y parvenir.
Construire un IXP plein de succès n’est pas seulement un travail d’ingénierie technique. Il faut aussi du temps et des efforts doivent être investis pour développer la confiance, la compréhension commune et les accords mutuels dans la communauté locale.
Si vous souhaitez rejoindre l’Internet Society dans ses travaux sur les IXP, nous serions ravis de vous aider.